APOCALYPSE

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Apocalypse 1

Âč RĂ©vĂ©lation de JĂ©sus-Christ, que Dieu lui a donnĂ©e pour montrer Ă  ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientĂŽt, et qu’il a fait connaĂźtre, par l’envoi de son ange, Ă  son serviteur Jean,

ÂČ lequel a attestĂ© la parole de Dieu et le tĂ©moignage de JĂ©sus-Christ, tout ce qu’il a vu.

³ Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche.

⁎ Jean aux sept Eglises qui sont en Asie : que la grùce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trÎne,

⁔ et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidÚle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang,

⁶ et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son PÚre, à lui soient la gloire et la puissance, aux siÚcles des siÚcles ! Amen !

⁷ Voici, il vient avec les nuĂ©es. Et tout Ɠil le verra, mĂȘme ceux qui l’ont percĂ© ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront Ă  cause de lui. Oui. Amen !

⁞ Je suis l’alpha et l’omĂ©ga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui Ă©tait, et qui vient, le Tout-Puissant.

âč Moi Jean, votre frĂšre, et qui ai part avec vous Ă  la tribulation et au royaume et Ă  la persĂ©vĂ©rance en JĂ©sus, j’étais dans l’üle appelĂ©e Patmos, Ă  cause de la parole de Dieu et du tĂ©moignage de JĂ©sus.

Âč⁰ Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j’entendis derriĂšre moi une voix forte, comme le son d’une trompette,

ÂčÂč qui disait : Ce que tu vois, Ă©cris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Eglises, Ă  EphĂšse, Ă  Smyrne, Ă  Pergame, Ă  Thyatire, Ă  Sardes, Ă  Philadelphie, et Ă  LaodicĂ©e.

ÂčÂČ Je me retournai pour connaĂźtre quelle Ă©tait la voix qui me parlait. Et, aprĂšs m’ĂȘtre retournĂ©, je vis sept chandeliers d’or,

ÂčÂł et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait Ă  un fils d’homme, vĂȘtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine.

Âč⁎ Sa tĂȘte et ses cheveux Ă©taient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux Ă©taient comme une flamme de feu ;

Âč⁔ ses pieds Ă©taient semblables Ă  de l’airain ardent, comme s’il eĂ»t Ă©tĂ© embrasĂ© dans une fournaise ; et sa voix Ă©tait comme le bruit de grandes eaux.

Âč⁶ Il avait dans sa main droite sept Ă©toiles. De sa bouche sortait une Ă©pĂ©e aiguĂ«, Ă  deux tranchants ; et son visage Ă©tait comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force.

Âč⁷ Quand je le vis, je tombai Ă  ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier,

Âč⁞ et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siĂšcles des siĂšcles. Je tiens les clefs de la mort et du sĂ©jour des morts.

Âčâč Ecris donc les choses que tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver aprĂšs elles,

ÂČ⁰ le mystĂšre des sept Ă©toiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d’or. Les sept Ă©toiles sont les anges des sept Eglises, et les sept chandeliers sont les sept Eglises.

Apocalypse 2

Âč Ecris Ă  l’ange de l’Eglise d’EphĂšse : Voici ce que dit celui qui tient les sept Ă©toiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or :

ÂČ Je connais tes Ɠuvres, ton travail, et ta persĂ©vĂ©rance. Je sais que tu ne peux supporter les mĂ©chants ; que tu as Ă©prouvĂ© ceux qui se disent apĂŽtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvĂ©s menteurs ;

Âł que tu as de la persĂ©vĂ©rance, que tu as souffert Ă  cause de mon nom, et que tu ne t’es point lassĂ©.

⁎ Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonnĂ© ton premier amour.

⁔ Souviens-toi donc d’oĂč tu es tombĂ©, repens-toi, et pratique tes premiĂšres Ɠuvres ; sinon, je viendrai Ă  toi, et j’îterai ton chandelier de sa place, Ă  moins que tu ne te repentes.

⁶ Tu as pourtant ceci, c’est que tu hais les Ɠuvres des NicolaĂŻtes, Ɠuvres que je hais aussi.

⁷ Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises : A celui qui vaincra je donnerai Ă  manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.

⁞ Ecris Ă  l’ange de l’Eglise de Smyrne : Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui Ă©tait mort, et qui est revenu Ă  la vie :

âč Je connais ta tribulation et ta pauvretĂ© bien que tu sois riche, et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan.

Âč⁰ Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez Ă©prouvĂ©s, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidĂšle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.

ÂčÂč Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises : Celui qui vaincra n’aura pas Ă  souffrir la seconde mort.

ÂčÂČ Ecris Ă  l’ange de l’Eglise de Pergame : Voici ce que dit celui qui a l’épĂ©e aiguĂ«, Ă  deux tranchants :

ÂčÂł Je sais oĂč tu demeures, je sais que lĂ  est le trĂŽne de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas reniĂ© ma foi, mĂȘme aux jours d’Antipas, mon tĂ©moin fidĂšle, qui a Ă©tĂ© mis Ă  mort chez vous, lĂ  oĂč Satan a sa demeure.

Âč⁎ Mais j’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as lĂ  des gens attachĂ©s Ă  la doctrine de Balaam, qui enseignait Ă  Balak Ă  mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’IsraĂ«l, pour qu’ils mangeassent des viandes sacrifiĂ©es aux idoles et qu’ils se livrassent Ă  l’impudicitĂ©.

Âč⁔ De mĂȘme, toi aussi, tu as des gens attachĂ©s pareillement Ă  la doctrine des NicolaĂŻtes.

Âč⁶ Repens-toi donc ; sinon, je viendrai Ă  toi bientĂŽt, et je les combattrai avec l’épĂ©e de ma bouche.

Âč⁷ Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises : A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachĂ©e, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est Ă©crit un nom nouveau, que personne ne connaĂźt, si ce n’est celui qui le reçoit.

Âč⁞ Ecris Ă  l’ange de l’Eglise de Thyatire : Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables Ă  de l’airain ardent :

Âčâč Je connais tes Ɠuvres, ton amour, ta foi, ton fidĂšle service, ta constance, et tes derniĂšres Ɠuvres plus nombreuses que les premiĂšres.

ÂČ⁰ Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme JĂ©zabel, qui se dit prophĂ©tesse, enseigner et sĂ©duire mes serviteurs, pour qu’ils se livrent Ă  l’impudicitĂ© et qu’ils mangent des viandes sacrifiĂ©es aux idoles.

ÂČÂč Je lui ai donnĂ© du temps, afin qu’elle se repentĂźt, et elle ne veut pas se repentir de son impudicitĂ©.

ÂČÂČ Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation Ă  ceux qui commettent adultĂšre avec elle, Ă  moins qu’ils ne se repentent de leurs Ɠuvres.

ÂČÂł Je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les Eglises connaĂźtront que je suis celui qui sonde les reins et les cƓurs, et je vous rendrai Ă  chacun selon vos Ɠuvres.

ÂČ⁎ A vous, Ă  tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n’ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis : Je ne mets pas sur vous d’autre fardeau ;

ÂČ⁔ seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu’à ce que je vienne.

ÂČ⁶ A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes Ɠuvres, je donnerai autoritĂ© sur les nations.

ÂČ⁷ Il les paĂźtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile, ainsi que moi-mĂȘme j’en ai reçu le pouvoir de mon PĂšre.

ÂČ⁞ Et je lui donnerai l’étoile du matin.

ÂČâč Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises !

Apocalypse 3

Âč Ecris Ă  l’ange de l’Eglise de Sardes : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept Ă©toiles : Je connais tes Ɠuvres. Je sais que tu passes pour ĂȘtre vivant, et tu es mort.

ÂČ Sois vigilant, et affermis le reste qui est prĂšs de mourir ; car je n’ai pas trouvĂ© tes Ɠuvres parfaites devant mon Dieu.

³ Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi.

⁎ Cependant tu as Ă  Sardes quelques hommes qui n’ont pas souillĂ© leurs vĂȘtements ; ils marcheront avec moi en vĂȘtements blancs, parce qu’ils en sont dignes.

⁔ Celui qui vaincra sera revĂȘtu ainsi de vĂȘtements blancs ; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon PĂšre et devant ses anges.

⁶ Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises !

⁷ Ecris Ă  l’ange de l’Eglise de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le VĂ©ritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira :

⁞ Je connais tes Ɠuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardĂ© ma parole, et que tu n’as pas reniĂ© mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.

âč Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner Ă  tes pieds, et connaĂźtre que je t’ai aimĂ©.

Âč⁰ Parce que tu as gardĂ© la parole de la persĂ©vĂ©rance en moi, je te garderai aussi Ă  l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour Ă©prouver les habitants de la terre.

ÂčÂč Je viens bientĂŽt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.

ÂčÂČ Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle JĂ©rusalem qui descend du ciel d’auprĂšs de mon Dieu, et mon nom nouveau.

ÂčÂł Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises !Âč⁎ Ecris Ă  l’ange de l’Eglise de LaodicĂ©e : Voici ce que dit l’Amen, le tĂ©moin fidĂšle et vĂ©ritable, le commencement de la crĂ©ation de Dieu :

Âč⁔ Je connais tes Ɠuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu ĂȘtre froid ou bouillant !

Âč⁶ Ainsi, parce que tu es tiĂšde, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

Âč⁷ Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misĂ©rable, pauvre, aveugle et nu,

Âč⁞ je te conseille d’acheter de moi de l’or Ă©prouvĂ© par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vĂȘtements blancs, afin que tu sois vĂȘtu et que la honte de ta nuditĂ© ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.

Âčâč Moi, je reprends et je chĂątie tous ceux que j’aime. Aie donc du zĂšle, et repens-toi.

ÂČ⁰ Voici, je me tiens Ă  la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

ÂČÂč Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trĂŽne, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon PĂšre sur son trĂŽne.

ÂČÂČ Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises !

Apocalypse 4

Âč AprĂšs cela, je regardai, et voici, une porte Ă©tait ouverte dans le ciel. La premiĂšre voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette, et qui me parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite.

ÂČ AussitĂŽt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trĂŽne dans le ciel, et sur ce trĂŽne quelqu’un Ă©tait assis.

Âł Celui qui Ă©tait assis avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trĂŽne Ă©tait environnĂ© d’un arc-en-ciel semblable Ă  de l’émeraude.

⁎ Autour du trĂŽne je vis vingt-quatre trĂŽnes, et sur ces trĂŽnes vingt-quatre vieillards assis, revĂȘtus de vĂȘtements blancs, et sur leurs tĂȘtes des couronnes d’or.

⁔ Du trÎne sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trÎne brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu.

⁶ Il y a encore devant le trĂŽne comme une mer de verre, semblable Ă  du cristal. Au milieu du trĂŽne et autour du trĂŽne, il y a quatre ĂȘtres vivants remplis d’yeux devant et derriĂšre.

⁷ Le premier ĂȘtre vivant est semblable Ă  un lion, le second ĂȘtre vivant est semblable Ă  un veau, le troisiĂšme ĂȘtre vivant a la face d’un homme, et le quatriĂšme ĂȘtre vivant est semblable Ă  un aigle qui vole.

⁞ Les quatre ĂȘtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d’yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui Ă©tait, qui est, et qui vient !

âč Quand les ĂȘtres vivants rendent gloire et honneur et actions de grĂąces Ă  celui qui est assis sur le trĂŽne, Ă  celui qui vit aux siĂšcles des siĂšcles,

Âč⁰ les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trĂŽne, et ils adorent celui qui vit aux siĂšcles des siĂšcles, et ils jettent leurs couronnes devant le trĂŽne, en disant :

ÂčÂč Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance ; car tu as crĂ©Ă© toutes choses, et c’est par ta volontĂ© qu’elles existent et qu’elles ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es.

Apocalypse 5

Âč Puis je vis dans la main droite de celui qui Ă©tait assis sur le trĂŽne un livre Ă©crit en dedans et en dehors, scellĂ© de sept sceaux.

ÂČ Et je vis un ange puissant, qui criait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en rompre les sceaux ?

Âł Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder.

⁎ Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvĂ© digne d’ouvrir le livre ni de le regarder.

⁔ Et l’un des vieillards me dit : Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux.

⁶ Et je vis, au milieu du trĂŽne et des quatre ĂȘtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui Ă©tait lĂ  comme immolĂ©. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyĂ©s par toute la terre.

⁷ Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trÎne.

⁞ Quand il eut pris le livre, les quatre ĂȘtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternĂšrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les priĂšres des saints.

âč Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as Ă©tĂ© immolĂ©, et tu as rachetĂ© pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ;

Âč⁰ tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils rĂ©gneront sur la terre.

ÂčÂč Je regardai, et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trĂŽne et des ĂȘtres vivants et des vieillards, et leur nombre Ă©tait des myriades de myriades et des milliers de milliers.

ÂčÂČ Ils disaient d’une voix forte : L’agneau qui a Ă©tĂ© immolĂ© est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange.

ÂčÂł Et toutes les crĂ©atures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trĂŽne, et Ă  l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siĂšcles des siĂšcles !

Âč⁎ Et les quatre ĂȘtres vivants disaient : Amen ! Et les vieillards se prosternĂšrent et adorĂšrent.

Apocalypse 6

Âč Je regardai, quand l’agneau ouvrit un des sept sceaux, et j’entendis l’un des quatre ĂȘtres vivants qui disait comme d’une voix de tonnerre : Viens.

ÂČ Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnĂ©e, et il partit en vainqueur et pour vaincre.

Âł Quand il ouvrit le second sceau, j’entendis le second ĂȘtre vivant qui disait : Viens.

⁎ Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres ; et une grande Ă©pĂ©e lui fut donnĂ©e.

⁔ Quand il ouvrit le troisiĂšme sceau, j’entendis le troisiĂšme ĂȘtre vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main.

⁶ Et j’entendis au milieu des quatre ĂȘtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blĂ© pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne fais point de mal Ă  l’huile et au vin.

⁷ Quand il ouvrit le quatriĂšme sceau, j’entendis la voix du quatriĂšme ĂȘtre vivant qui disait : Viens.

⁞ Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pĂąle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le sĂ©jour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donnĂ© sur le quart de la terre, pour faire pĂ©rir les hommes par l’épĂ©e, par la famine, par la mortalitĂ©, et par les bĂȘtes sauvages de la terre.

âč Quand il ouvrit le cinquiĂšme sceau, je vis sous l’autel les Ăąmes de ceux qui avaient Ă©tĂ© immolĂ©s Ă  cause de la parole de Dieu et Ă  cause du tĂ©moignage qu’ils avaient rendu.

Âč⁰ Ils criĂšrent d’une voix forte, en disant : Jusques Ă  quand, MaĂźtre saint et vĂ©ritable, tardes-tu Ă  juger, et Ă  tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ?

ÂčÂč Une robe blanche fut donnĂ©e Ă  chacun d’eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que fĂ»t complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frĂšres qui devaient ĂȘtre mis Ă  mort comme eux.

ÂčÂČ Je regardai, quand il ouvrit le sixiĂšme sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entiĂšre devint comme du sang,

ÂčÂł et les Ă©toiles du ciel tombĂšrent sur la terre, comme lorsqu’un figuier secouĂ© par un vent violent jette ses figues vertes.

Âč⁎ Le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les Ăźles furent remuĂ©es de leurs places.

Âč⁔ Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachĂšrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes.

Âč⁶ Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trĂŽne, et devant la colĂšre de l’agneau ;

Âč⁷ car le grand jour de sa colĂšre est venu, et qui peut subsister ?

Apocalypse 7

Âč AprĂšs cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre ; ils retenaient les quatre vents de la terre, afin qu’il ne soufflĂąt point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre.

ÂČ Et je vis un autre ange, qui montait du cĂŽtĂ© du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant ; il cria d’une voix forte aux quatre anges Ă  qui il avait Ă©tĂ© donnĂ© de faire du mal Ă  la terre et Ă  la mer,

Âł et il dit : Ne faites point de mal Ă  la terre, ni Ă  la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marquĂ© du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.

⁎ Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient Ă©tĂ© marquĂ©s du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’IsraĂ«l :

⁔ de la tribu de Juda, douze mille marqués du sceau ; de la tribu de Ruben, douze mille ; de la tribu de Gad, douze mille ;

⁶ de la tribu d’Aser, douze mille ; de la tribu de Nephthali, douze mille ; de la tribu de ManassĂ©, douze mille ;

⁷ de la tribu de SimĂ©on, douze mille ; de la tribu de LĂ©vi, douze mille ; de la tribu d’Issacar, douze mille ;

⁞ de la tribu de Zabulon, douze mille ; de la tribu de Joseph, douze mille ; de la tribu de Benjamin, douze mille marqués du sceau.

âč AprĂšs cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trĂŽne et devant l’agneau, revĂȘtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains.

Âč⁰ Et ils criaient d’une voix forte, en disant : Le salut est Ă  notre Dieu qui est assis sur le trĂŽne, et Ă  l’agneau.

ÂčÂč Et tous les anges se tenaient autour du trĂŽne et des vieillards et des quatre ĂȘtres vivants ; et ils se prosternĂšrent sur leurs faces devant le trĂŽne, et ils adorĂšrent Dieu,

ÂčÂČ en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, l’action de grĂąces, l’honneur, la puissance, et la force, soient Ă  notre Dieu, aux siĂšcles des siĂšcles ! Amen !

ÂčÂł Et l’un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revĂȘtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’oĂč sont-ils venus ?

Âč⁎ Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavĂ© leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau.

Âč⁔ C’est pour cela qu’ils sont devant le trĂŽne de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trĂŽne dressera sa tente sur eux ;

Âč⁶ ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur.

Âč⁷ Car l’agneau qui est au milieu du trĂŽne les paĂźtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.

Apocalypse 8

Âč Quand il ouvrit le septiĂšme sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une demi-heure.

ÂČ Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent donnĂ©es.

³ Et un autre ange vint, et il se tint sur l’autel, ayant un encensoir d’or ; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrüt, avec les priùres de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trîne.

⁎ La fumĂ©e des parfums monta, avec les priĂšres des saints, de la main de l’ange devant Dieu.

⁔ Et l’ange prit l’encensoir, le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des Ă©clairs, et un tremblement de terre.

⁶ Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparÚrent à en sonner.

⁷ Le premier sonna de la trompette. Et il y eut de la grĂȘle et du feu mĂȘlĂ©s de sang, qui furent jetĂ©s sur la terre ; et le tiers de la terre fut brĂ»lĂ©, et le tiers des arbres fut brĂ»lĂ©, et toute herbe verte fut brĂ»lĂ©e.

⁞ Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang,

âč et le tiers des crĂ©atures qui Ă©taient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires pĂ©rit.

Âč⁰ Le troisiĂšme ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande Ă©toile ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux.

ÂčÂč Le nom de cette Ă©toile est Absinthe ; et le tiers des eaux fut changĂ© en absinthe, et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles Ă©taient devenues amĂšres.

ÂčÂČ Le quatriĂšme ange sonna de la trompette. Et le tiers du soleil fut frappĂ©, et le tiers de la lune, et le tiers des Ă©toiles, afin que le tiers en fĂ»t obscurci, et que le jour perdĂźt un tiers de sa clartĂ©, et la nuit de mĂȘme.

ÂčÂł Je regardai, et j’entendis un aigle qui volait au milieu du ciel, disant d’une voix forte : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, Ă  cause des autres sons de la trompette des trois anges qui vont sonner !

Apocalypse 9

Âč Le cinquiĂšme ange sonna de la trompette. Et je vis une Ă©toile qui Ă©tait tombĂ©e du ciel sur la terre. La clef du puits de l’abĂźme lui fut donnĂ©e,

ÂČ et elle ouvrit le puits de l’abĂźme. Et il monta du puits une fumĂ©e, comme la fumĂ©e d’une grande fournaise ; et le soleil et l’air furent obscurcis par la fumĂ©e du puits.

Âł De la fumĂ©e sortirent des sauterelles, qui se rĂ©pandirent sur la terre ; et il leur fut donnĂ© un pouvoir comme le pouvoir qu’ont les scorpions de la terre.

 Il leur fut dit de ne point faire de mal à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n’avaient pas le sceau de Dieu sur le front.

⁔ Il leur fut donnĂ©, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois ; et le tourment qu’elles causaient Ă©tait comme le tourment que cause le scorpion, quand il pique un homme.

⁶ En ces jours-lĂ , les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas ; ils dĂ©sireront mourir, et la mort fuira loin d’eux.

⁷ Ces sauterelles ressemblaient Ă  des chevaux prĂ©parĂ©s pour le combat ; il y avait sur leurs tĂȘtes comme des couronnes semblables Ă  de l’or, et leurs visages Ă©taient comme des visages d’hommes.

⁞ Elles avaient des cheveux comme des cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme des dents de lions.

âč Elles avaient des cuirasses comme des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes Ă©tait comme un bruit de chars Ă  plusieurs chevaux qui courent au combat.

Âč⁰ Elles avaient des queues semblables Ă  des scorpions et des aiguillons, et c’est dans leurs queues qu’était le pou- voir de faire du mal aux hommes pendant cinq mois.

ÂčÂč Elles avaient sur elles comme roi l’ange de l’abĂźme, nommĂ© en hĂ©breu Abaddon, et en grec Apollyon.

ÂčÂČ Le premier malheur est passĂ©. Voici il vient encore deux malheurs aprĂšs cela.

ÂčÂł Le sixiĂšme ange sonna de la trompette. Et j’entendis une voix venant des quatre cornes de l’autel d’or qui est devant Dieu,

Âč⁎ et disant au sixiĂšme ange qui avait la trompette : DĂ©lie les quatre anges qui sont liĂ©s sur le grand fleuve d’Euphrate.

Âč⁔ Et les quatre anges qui Ă©taient prĂȘts pour l’heure, le jour, le mois et l’annĂ©e, furent dĂ©liĂ©s afin qu’ils tuassent le tiers des hommes.

Âč⁶ Le nombre des cavaliers de l’armĂ©e Ă©tait de deux myriades de myriades : j’en entendis le nombre.

Âč⁷ Et ainsi je vis les chevaux dans la vision, et ceux qui les montaient, ayant des cuirasses couleur de feu, d’hyacinthe, et de soufre. Les tĂȘtes des chevaux Ă©taient comme des tĂȘtes de lions ; et de leurs bouches il sortait du feu, de la fumĂ©e, et du soufre.

Âč⁞ Le tiers des hommes fut tuĂ© par ces trois flĂ©aux, par le feu, par la fumĂ©e, et par le soufre, qui sortaient de leurs bouches.

Âčâč Car le pouvoir des chevaux Ă©tait dans leurs bouches et dans leurs queues ; leurs queues Ă©taient semblables Ă  des serpents ayant des tĂȘtes, et c’est avec elles qu’ils faisaient du mal.

ÂČ⁰ Les autres hommes qui ne furent pas tuĂ©s par ces flĂ©aux ne se repentirent pas des Ɠuvres de leurs mains, de maniĂšre Ă  ne point adorer les dĂ©mons, et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ;

ÂČÂč et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur impudicitĂ© ni de leurs vols.

Apocalypse 10

Âč Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppĂ© d’une nuĂ©e ; au-dessus de sa tĂȘte Ă©tait l’arc-en-ciel, et son visage Ă©tait comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu.

ÂČ Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre ;

³ et il cria d’une voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix.

⁎ Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j’allais Ă©crire ; et j’entendis du ciel une voix qui disait : Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas.

⁔ Et l’ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel,

⁶ et jura par celui qui vit aux siĂšcles des siĂšcles, qui a crĂ©Ă© le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps,

⁷ mais qu’aux jours de la voix du septiĂšme ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystĂšre de Dieu s’accomplirait, comme il l’a annoncĂ© Ă  ses serviteurs, les prophĂštes.

⁾ Et la voix, que j’avais entendue du ciel, me parla de nouveau, et dit : Va, prends le petit livre ouvert dans la main de l’ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre.

âč Et j’allai vers l’ange, en lui disant de me donner le petit livre. Et il me dit : Prends-le, et avale-le ; il sera amer Ă  tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel.

Âč⁰ Je pris le petit livre de la main de l’ange, et je l’avalai ; il fut dans ma bouche doux comme du miel, mais quand je l’eus avalĂ©, mes entrailles furent remplies d’amertume.

ÂčÂč Puis on me dit : Il faut que tu prophĂ©tises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois.

Apocalypse 11

Âč On me donna un roseau semblable Ă  une verge, en disant : LĂšve-toi, et mesure le temple de Dieu, l’autel, et ceux qui y adorent.

ÂČ Mais le parvis extĂ©rieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas ;car il a Ă©tĂ© donnĂ© aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois.

Âł Je donnerai Ă  mes deux tĂ©moins le pouvoir de prophĂ©tiser, revĂȘtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours.

⁎ Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre.

⁔ Si quelqu’un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dĂ©vore leurs ennemis ; et si quelqu’un veut leur faire du mal, il faut qu’il soit tuĂ© de cette maniĂšre.

⁶ Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe point de pluie pendant les jours de leur prophĂ©tie ; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toute espĂšce de plaie, chaque fois qu’ils le voudront.

⁷ Quand ils auront achevĂ© leur tĂ©moignage, la bĂȘte qui monte de l’abĂźme leur fera la guerre, les vaincra, et les tuera.

⁞ Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelĂ©e, dans un sens spirituel, Sodome et Egypte, lĂ  mĂȘme oĂč leur Seigneur a Ă©tĂ© crucifiĂ©.

âč Des hommes d’entre les peuples, les tribus, les langues, et les nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ils ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans un sĂ©pulcre.

Âč⁰ Et Ă  cause d’eux les habitants de la terre se rĂ©jouiront et seront dans l’allĂ©gresse, et ils s’enverront des prĂ©sents les uns aux autres, parce que ces deux prophĂštes ont tourmentĂ© les habitants de la terre.

ÂčÂč AprĂšs les trois jours et demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds ; et une grande crainte s’empara de ceux qui les voyaient.

ÂčÂČ Et ils entendirent du ciel une voix qui leur disait : Montez ici ! Et ils montĂšrent au ciel dans la nuĂ©e ; et leurs ennemis les virent.

ÂčÂł A cette heure-lĂ , il y eut un grand tremblement de terre, et la dixiĂšme partie de la ville, tomba ; sept mille hommes furent tuĂ©s dans ce tremblement de terre, et les autres furent effrayĂ©s et donnĂšrent gloire au Dieu du ciel.

Âč⁎ Le second malheur est passĂ©. Voici, le troisiĂšme malheur vient bien-tĂŽt.

Âč⁔ Le septiĂšme ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis Ă  notre Seigneur et Ă  son Christ ; et il rĂ©gnera aux siĂšcles des siĂšcles.

Âč⁶ Et les vingt-quatre vieillards, qui Ă©taient assis devant Dieu sur leurs trĂŽnes, se prosternĂšrent sur leurs faces, et ils adorĂšrent Dieu,

Âč⁷ en disant : Nous te rendons grĂąces, Seigneur Dieu tout-puissant, qui es, et qui Ă©tais, de ce que tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton rĂšgne.

Âč⁞ Les nations se sont irritĂ©es ; et ta colĂšre est venue, et le temps est venu de juger les morts, de rĂ©compenser tes serviteurs les prophĂštes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de dĂ©truire ceux qui dĂ©truisent la terre.

Âčâč Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l’arche de son alliance apparut dans son temple. Et il y eut des Ă©clairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre, et une forte grĂȘle.

Apocalypse 12

Âč Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppĂ©e du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze Ă©toiles sur sa tĂȘte.

ÂČ Elle Ă©tait enceinte, et elle criait, Ă©tant en travail et dans les douleurs del’enfantement.

Âł Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept tĂȘtes et dix cornes, et sur ses tĂȘtes sept diadĂšmes.

⁎ Sa queue entraĂźnait le tiers des Ă©toiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dĂ©vorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfantĂ©.

⁔ Elle enfanta un fils, qui doit paßtre toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trÎne.

⁶ Et la femme s’enfuit dans le dĂ©sert, oĂč elle avait un lieu prĂ©parĂ© par Dieu, afin qu’elle y fĂ»t nourrie pendant mille deux cent soixante jours.

⁷ Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent,

⁞ mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.

âč Et il fut prĂ©cipitĂ©, le grand dragon, le serpent ancien, appelĂ© le diable et Satan, celui qui sĂ©duit toute la terre, il fut prĂ©cipitĂ© sur la terre, et ses anges furent prĂ©cipitĂ©s avec lui.

Âč⁰ Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant le salut est arrivĂ©, et la puissance, et le rĂšgne de notre Dieu, et l’autoritĂ© de son Christ ; car il a Ă©tĂ© prĂ©cipitĂ©, l’accusateur de nos frĂšres, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.

ÂčÂč Ils l’ont vaincu Ă  cause du sang de l’agneau et Ă  cause de la parole de leur tĂ©moignage, et ils n’ont pas aimĂ© leur vie jusqu’à craindre la mort.

ÂčÂČ C’est pourquoi rĂ©jouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur Ă  la terre et Ă  la mer ! car le diable est descendu vers vous, animĂ© d’une grande colĂšre, sachant qu’il a peu de temps.

ÂčÂł Quand le dragon vit qu’il avait Ă©tĂ© prĂ©cipitĂ© sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfantĂ© l’enfant mĂąle.

Âč⁎ Et les deux ailes du grand aigle furent donnĂ©es Ă  la femme, afin qu’elle s’envolĂąt au dĂ©sert, vers son lieu, oĂč elle est nourrie un temps, des temps, et la moitiĂ© d’un temps, loin de la face du serpent.

Âč⁔ Et, de sa bouche, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derriĂšre la femme, afin de l’entraĂźner par le fleuve.

Âč⁶ Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancĂ© de sa bouche.

Âč⁷ Et le dragon fut irritĂ© contre la femme, et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postĂ©ritĂ©, Ă  ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le tĂ©moignage de JĂ©sus.

Apocalypse 13

Âč Et il se tint sur le sable de la mer. Puis je vis monter de la mer une bĂȘte qui avait dix cornes et sept tĂȘtes, et sur ses cornes dix diadĂšmes, et sur ses tĂȘtes des noms de blasphĂšme.

ÂČ La bĂȘte que je vis Ă©tait semblable Ă  un lĂ©opard ; ses pieds Ă©taient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trĂŽne, et une grande autoritĂ©.

Âł Et je vis l’une de ses tĂȘtes comme blessĂ©e Ă  mort ; mais sa blessure mortelle fut guĂ©rie. Et toute la terre Ă©tait dans l’admiration derriĂšre la bĂȘte.

⁎ Et ils adorĂšrent le dragon, parce qu’il avait donnĂ© l’autoritĂ© Ă  la bĂȘte ; ils adorĂšrent la bĂȘte, en disant : Qui est semblable Ă  la bĂȘte, et qui peut combattre contre elle ?

⁔ Et il lui fut donnĂ© une bouche qui profĂ©rait des paroles arrogantes et des blasphĂšmes ; et il lui fut donnĂ© le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois.

⁶ Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphÚmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel.

⁷ Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.

⁞ Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas Ă©tĂ© Ă©crit dĂšs la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau qui a Ă©tĂ© immolĂ©.

âč Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende !

Âč⁰ Si quelqu’un mĂšne en captivitĂ©, il ira en captivitĂ© ; si quelqu’un tue par l’épĂ©e, il faut qu’il soit tuĂ© par l’épĂ©e. C’est ici la persĂ©vĂ©rance et la foi des saints.

ÂčÂč Puis je vis monter de la terre une autre bĂȘte, qui avait deux cornes semblables Ă  celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon.

ÂčÂČ Elle exerçait toute l’autoritĂ© de la premiĂšre bĂȘte en sa prĂ©sence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la premiĂšre bĂȘte, dont la blessure mortelle avait Ă©tĂ© guĂ©rie.

ÂčÂł Elle opĂ©rait de grands prodiges, mĂȘme jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, Ă  la vue des hommes.

Âč⁎ Et elle sĂ©duisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui Ă©tait donnĂ© d’opĂ©rer en prĂ©sence de la bĂȘte, disant aux habitants de la terre de faire une image Ă  la bĂȘte qui avait la blessure de l’épĂ©e et qui vivait.

Âč⁔ Et il lui fut donnĂ© d’animer l’image de la bĂȘte, afin que l’image de la bĂȘte parlĂąt, et qu’elle fĂźt que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bĂȘte fussent tuĂ©s.

Âč⁶ Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front,

Âč⁷ et que personne ne pĂ»t acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bĂȘte ou le nombre de son nom.

Âč⁞ C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bĂȘte. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six.

Apocalypse 14

Âč Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son PĂšre Ă©crits sur leurs fronts.

ÂČ Et j’entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d’un grand tonnerre ; et la voix que j’entendis Ă©tait comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes.

Âł Et ils chantent un cantique nouveau devant le trĂŽne, et devant les quatre ĂȘtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n’est les cent quarante-quatre mille, qui avaient Ă©tĂ© rachetĂ©s de la terre.

⁎ Ce sont ceux qui ne se sont pas souillĂ©s avec des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l’agneau partout oĂč il va. Ils ont Ă©tĂ© rachetĂ©s d’entre les hommes, comme des prĂ©mices pour Dieu et pour l’agneau ;

⁔ et dans leur bouche il ne s’est point trouvĂ© de mensonge, car ils sont irrĂ©prĂ©hensibles.

⁶ Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile Ă©ternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, Ă  toute nation, Ă  toute tribu, Ă  toute langue, et Ă  tout peuple.

⁷ Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux.

⁞ Et un autre, un second ange suivit, en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité !

âč Et un autre, un troisiĂšme ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bĂȘte et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main,

Âč⁰ il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versĂ© sans mĂ©lange dans la coupe de sa colĂšre, et il sera tourmentĂ© dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau.

ÂčÂč Et la fumĂ©e de leur tourment monte aux siĂšcles des siĂšcles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bĂȘte et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom.

ÂčÂČ C’est ici la persĂ©vĂ©rance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de JĂ©sus.

ÂčÂł Et j’entendis du ciel une voix qui disait : Ecris : Heureux dĂšs Ă  prĂ©sent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs Ɠuvres les suivent.

Âč⁎ Je regardai, et voici, il y avait une nuĂ©e blanche, et sur la nuĂ©e Ă©tait assis quelqu’un qui ressemblait Ă  un fils d’homme, ayant sur sa tĂȘte une couronne d’or, et dans sa main une faucille tranchante.

Âč⁔ Et un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte Ă  celui qui Ă©tait assis sur la nuĂ©e : Lance ta faucille, et moissonne ; car l’heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mĂ»re.

Âč⁶ Et celui qui Ă©tait assis sur la nuĂ©e jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnĂ©e.

Âč⁷ Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille tranchante.

Âč⁞ Et un autre ange, qui avait autoritĂ© sur le feu, sortit de l’autel, et s’adressa d’une voix forte Ă  celui qui avait la faucille tranchante, disant : Lance ta faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre ; car les raisins de la terre sont mĂ»rs.

Âčâč Et l’ange jeta sa faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange dans la grande cuve de la colĂšre de Dieu.

ÂČ⁰ Et la cuve fut foulĂ©e hors de la ville ; et du sang sortit de la cuve, jusqu’aux mors des chevaux, sur une Ă©tendue de mille six cents stades.

Apocalypse 15

Âč Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable : sept anges, qui tenaient sept flĂ©aux, les derniers, car par eux s’accomplit la colĂšre de Dieu.

ÂČ Et je vis comme une mer de verre, mĂȘlĂ©e de feu, et ceux qui avaient vaincu la bĂȘte, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu.

Âł Et ils chantent le cantique de MoĂŻse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau, en disant : Tes Ɠuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout-puissant ! Tes voies sont justes et vĂ©ritables, roi des nations !

⁎ Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront, et se prosterneront devant toi, parce que tes jugements ont été manifestés.

⁔ AprÚs cela, je regardai, et le temple du tabernacle du témoignage fut ouvert dans le ciel.

⁶ Et les sept anges qui tenaient les sept flĂ©aux sortirent du temple, revĂȘtus d’un lin pur, Ă©clatant, et ayant des ceintures d’or autour de la poitrine.

⁷ Et l’un des quatre ĂȘtres vivants donna aux sept anges sept coupes d’or, pleines de la colĂšre du Dieu qui vit aux siĂšcles des siĂšcles.

⁞ Et le temple fut rempli de fumĂ©e, Ă  cause de la gloire de Dieu et de sa puissance ; et personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu’à ce que les sept flĂ©aux des sept anges fussent accomplis.

Apocalypse 16

Âč Et j’entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges : Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colĂšre de Dieu.

ÂČ Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcĂšre malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bĂȘte et qui adoraient son image.

Âł Le second versa sa coupe dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d’un mort ; et tout ĂȘtre vivant mourut, tout ce qui Ă©tait dans la mer.

 Le troisiùme versa sa coupe dans les fleuves et dans les sources d’eaux. Et ils devinrent du sang.

⁔ Et j’entendis l’ange des eaux qui di- sait : Tu es juste, toi qui es, et qui Ă©tais ; tu es saint, parce que tu as exercĂ© ce jugement.

⁶ Car ils ont versé le sang des saints et des prophÚtes, et tu leur as donné du sang à boire : ils en sont dignes.

⁷ Et j’entendis l’autel qui disait : Oui, Seigneur Dieu tout-puissant, tes jugements sont vĂ©ritables et justes.

⁞ Le quatriÚme versa sa coupe sur le soleil. Et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu ;

âč et les hommes furent brĂ»lĂ©s par une grande chaleur, et ils blasphĂ©mĂšrent le nom du Dieu qui a l’autoritĂ© sur ces flĂ©aux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire.

Âč⁰ Le cinquiĂšme versa sa coupe sur le trĂŽne de la bĂȘte. Et son royaume fut couvert de tĂ©nĂšbres ; et les hommes se mordaient la langue de douleur,

ÂčÂč et ils blasphĂ©mĂšrent le Dieu du ciel, Ă  cause de leurs douleurs et de leurs ulcĂšres, et ils ne se repentirent pas de leurs oeuvres.

ÂčÂČ Le sixiĂšme versa sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et son eau tarit, afin que le chemin des rois venant de l’Orient fĂ»t prĂ©parĂ©.

ÂčÂł Et je vis sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bĂȘte, et de la bouche du faux prophĂšte, trois esprits impurs, semblables Ă  des grenouilles.

Âč⁎ Car ce sont des esprits de dĂ©mons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant.

Âč⁔ Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vĂȘtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte !

Âč⁶ Ils les rassemblĂšrent dans le lieu appelĂ© en hĂ©breu HarmaguĂ©don.

Âč⁷ Le septiĂšme versa sa coupe dans l’air. Et il sortit du temple, du trĂŽne, une voix forte qui disait : C’en est fait !

Âč⁞ Et il y eut des Ă©clairs, des voix, des tonnerres, et un grand tremblement de terre, tel qu’il n’y avait jamais eu depuis que l’homme est sur la terre, un aussi grand tremblement.

Âčâč Et la grande ville fut divisĂ©e en trois parties, et les villes des nations tombĂšrent, et Dieu, se souvint de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colĂšre.

ÂČ⁰ Et toutes les Ăźles s’enfuirent, et les montagnes ne furent pas retrouvĂ©es.

ÂČÂč Et une grosse grĂȘle, dont les grĂȘlons pesaient un talent, tomba du ciel sur les hommes ; et les hommes blasphĂ©mĂšrent Dieu, Ă  cause du flĂ©au de la grĂȘle, parce que ce flĂ©au Ă©tait trĂšs grand.

Apocalypse 17

Âč Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituĂ©e qui est assise sur les grandes eaux.

ÂČ C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrĂ©s Ă  l’impudicitĂ©, et c’est du vin de son impudicitĂ© que les habitants de la terre se sont enivrĂ©s.

Âł Il me transporta en esprit dans un dĂ©sert. Et je vis une femme assise sur une bĂȘte Ă©carlate, pleine de noms de blasphĂšme, ayant sept tĂȘtes et dix cornes.

⁎ Cette femme Ă©tait vĂȘtue de pourpre et d’écarlate, et parĂ©e d’or, de pierres prĂ©cieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretĂ©s de sa prostitution.

⁔ Sur son front était écrit un nom, un mystÚre : Babylone la grande, la mÚre des impudiques et des abominations de la terre.

⁶ Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des tĂ©moins de JĂ©sus. Et, en la voyant, je fus saisi d’un grand Ă©tonnement.

⁷ Et l’ange me dit : Pourquoi t’étonnes-tu ? Je te dirai le mystĂšre de la femme et de la bĂȘte qui la porte, qui a les sept tĂȘtes et les dix cornes.

⁞ La bĂȘte que tu as vue Ă©tait, et elle n’est plus. Elle doit monter de l’abĂźme, et aller Ă  la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas Ă©tĂ© Ă©crit dĂšs la fondation du monde dans le livre de vie, s’étonneront en voyant la bĂȘte, parce qu’elle Ă©tait, et qu’elle n’est plus, et qu’elle reparaĂźtra. –

âč C’est ici l’intelligence qui a de la sagesse. -Les sept tĂȘtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise.

Âč⁰ Ce sont aussi sept rois : cinq sont tombĂ©s, un existe, l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps.

ÂčÂč Et la bĂȘte qui Ă©tait, et qui n’est plus, est elle-mĂȘme un huitiĂšme roi, et elle est du nombre des sept, et elle va Ă  la perdition.

ÂčÂČ Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autoritĂ© comme rois pendant une heure avec la bĂȘte.

ÂčÂł Ils ont un mĂȘme dessein, et ils donnent leur puissance et leur autoritĂ© Ă  la bĂȘte.

Âč⁎ Ils combattront contre l’agneau, et l’agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelĂ©s, les Ă©lus et les fidĂšles qui sont avec lui les vaincront aussi.

Âč⁔ Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituĂ©e est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues.

Âč⁶ Les dix cornes que tu as vues et la bĂȘte haĂŻront la prostituĂ©e, la dĂ©pouilleront et la mettront Ă  nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu.

Âč⁷ Car Dieu a mis dans leurs cƓurs d’exĂ©cuter son dessein et d’exĂ©cuter un mĂȘme dessein, et de donner leur royautĂ© Ă  la bĂȘte, jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies.

Âč⁞ Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royautĂ© sur les rois de la terre.

Apocalypse 18

Âč AprĂšs cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autoritĂ© ; et la terre fut Ă©clairĂ©e de sa gloire.

ÂČ Il cria d’une voix forte, disant : Elle est tombĂ©e, elle est tombĂ©e, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de dĂ©mons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux,

Âł parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicitĂ©, et que les rois de la terre se sont livrĂ©s avec elle Ă  l’impudicitĂ©, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe.

⁎ Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point Ă  ses pĂ©chĂ©s, et que vous n’ayez point de part Ă  ses flĂ©aux.

⁔ Car ses pĂ©chĂ©s se sont accumulĂ©s jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquitĂ©s.

⁶ Payez-la comme elle a payĂ©, et rendez-lui au double selon ses Ɠuvres. Dans la coupe oĂč elle a versĂ©, versez-lui au double.

⁷ Autant elle s’est glorifiĂ©e et plongĂ©e dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en son cƓur : Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil !

⁞ A cause de cela, en un mĂȘme jour, ses flĂ©aux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumĂ©e par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a jugĂ©e.

âč Et tous les rois de la terre, qui se sont livrĂ©s avec elle Ă  l’impudicitĂ© et au luxe, pleureront et se lamenteront Ă  cause d’elle, quand ils verront la fumĂ©e de son embrasement.

Âč⁰ Se tenant Ă©loignĂ©s, dans la crainte de son tourment, ils diront : Malheur ! malheur ! La grande ville, Babylone, la ville puissante ! En une seule heure est venu ton jugement !

ÂčÂč Et les marchands de la terre pleurent et sont dans le deuil Ă  cause d’elle, parce que personne n’achĂšte plus leur cargaison,

ÂčÂČ cargaison d’or, d’argent, de pierres prĂ©cieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d’écarlate, de toute espĂšce de bois de senteur, de toute espĂšce d’objets d’ivoire, de toute espĂšce d’objets en bois trĂšs prĂ©cieux, en airain, en fer et en marbre,

ÂčÂł de cinnamome, d’aromates, de parfums, de myrrhe, d’encens, de vin, d’huile, de fine farine, de blĂ©, de bƓufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d’ñmes d’hommes.

Âč⁎ Les fruits que dĂ©sirait ton Ăąme sont allĂ©s loin de toi ; et toutes les choses dĂ©licates et magnifiques sont perdues pour toi, et tu ne les retrouveras plus.

Âč⁔ Les marchands de ces choses, qui se sont enrichis par elle, se tiendront Ă©loignĂ©s, dans la crainte de son tourment ; ils pleureront et seront dans le deuil,

Âč⁶ et diront : Malheur ! malheur ! La grande ville, qui Ă©tait vĂȘtue de fin lin, de pourpre et d’écarlate, et parĂ©e d’or, de pierres prĂ©cieuses et de perles !

Âč⁷ En une seule heure tant de richesses ont Ă©tĂ© dĂ©truites ! Et tous les pilotes, tous ceux qui naviguent vers ce lieu, les marins, et tous ceux qui exploitent la mer, se tenaient Ă©loignĂ©s,

Âč⁞ et ils s’écriaient, en voyant la fumĂ©e de son embrasement : Quelle ville Ă©tait semblable Ă  la grande ville ?

Âčâč Et ils jetaient de la poussiĂšre sur leurs tĂȘtes, ils pleuraient et ils Ă©taient dans le deuil, ils criaient et disaient : Malheur ! malheur ! La grande ville, oĂč se sont enrichis par son opulence tous ceux qui ont des navires sur la mer, en une seule heure elle a Ă©tĂ© dĂ©truite !

ÂČ⁰ Ciel, rĂ©jouis-toi sur elle ! Et vous, les saints, les apĂŽtres, et les prophĂštes, rĂ©jouissez-vous aussi ! Car Dieu vous a fait justice en la jugeant.

ÂČÂč Alors un ange puissant prit une pierre semblable Ă  une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera prĂ©cipitĂ©e avec violence Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvĂ©e.

ÂČÂČ Et l’on n’entendra plus chez toi les sons des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de flĂ»te et des joueurs de trompette, on ne trouvera plus chez toi aucun artisan d’un mĂ©tier quelconque, on n’entendra plus chez toi le bruit de la meule,

ÂČÂł la lumiĂšre de la lampe ne brillera plus chez toi, et la voix de l’époux et de l’épouse ne sera plus entendue chez toi, parce que tes marchands Ă©taient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont Ă©tĂ© sĂ©duites par tes enchantements,

ÂČ⁎ et parce qu’on a trouvĂ© chez elle le sang des prophĂštes et des saints et de tous ceux qui ont Ă©tĂ© Ă©gorgĂ©s sur la terre.

Apocalypse 19

Âč AprĂšs cela, j’entendis dans le ciel comme une voix forte d’une foule nombreuse qui disait : AllĂ©luia ! Le salut, la gloire, et la puissance sont Ă  notre Dieu,

ÂČ parce que ses jugements sont vĂ©ritables et justes ; caril a jugĂ© la grande prostituĂ©e qui corrompait la terre par son impudicitĂ©, et il a vengĂ© le sang de ses serviteurs en le redemandant de sa main.

³ Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! 
et sa fumée monte aux siÚcles des siÚcles.

⁎ Et les vingt-quatre vieillards et les quatre ĂȘtres vivants se prosternĂšrent et adorĂšrent Dieu assis sur le trĂŽne, en disant : Amen ! AllĂ©luia !

⁔ Et une voix sortit du trÎne, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands !

⁶ Et j’entendis comme une voix d’une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : AllĂ©luia ! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entrĂ© dans son rĂšgne.

⁷ RĂ©jouissons-nous et soyons dans l’allĂ©gresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’agneau sont venues, et son Ă©pouse s’est prĂ©parĂ©e,

⁞ et il lui a Ă©tĂ© donnĂ© de se revĂȘtir d’un fin lin, Ă©clatant, pur. Car le fin lin, ce sont les Ɠuvres justes des saints.

âč Et l’ange me dit : Ecris : Heureux ceux qui sont appelĂ©s au festin de noces de l’agneau ! Et il me dit : Ces paroles sont les vĂ©ritables paroles de Dieu.

Âč⁰ Et je tombai Ă  ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frĂšres qui ont le tĂ©moignage de JĂ©sus. Adore Dieu. – Car le tĂ©moignage de JĂ©sus est l’esprit de la prophĂ©tie.

ÂčÂč Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle FidĂšle et VĂ©ritable, et il juge et combat avec justice.

ÂčÂČ Ses yeux Ă©taient comme une flamme de feu ; sur sa tĂȘte Ă©taient plusieurs diadĂšmes ; il avait un nom Ă©crit, que personne ne connaĂźt, si ce n’est lui-mĂȘme ;

ÂčÂł et il Ă©tait revĂȘtu d’un vĂȘtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu.

Âč⁎ Les armĂ©es qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revĂȘtues d’un fin lin, blanc, pur.

Âč⁔ De sa bouche sortait une Ă©pĂ©e aiguĂ«, pour frapper les nations ; il les paĂźtra avec une verge de fer ; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colĂšre du Dieu tout-puissant.

Âč⁶ Il avait sur son vĂȘtement et sur sa cuisse un nom Ă©crit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

Âč⁷ Et je vis un ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d’une voix forte, disant Ă  tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu,

Âč⁞ afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands.

Âčâč Et je vis la bĂȘte, et les rois de la terre, et leurs armĂ©es rassemblĂ©es pour faire la guerre Ă  celui qui Ă©tait assis sur le cheval et Ă  son armĂ©e.

ÂČ⁰ Et la bĂȘte fut prise, et avec elle le faux prophĂšte, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait sĂ©duit ceux qui avaient pris la marque de la bĂȘte et adorĂ© son image. Ils furent tous les deux jetĂ©s vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre.

ÂČÂč Et les autres furent tuĂ©s par l’épĂ©e qui sortait de la bouche de celui qui Ă©tait assis sur le cheval ; et tous les oiseaux se rassasiĂšrent de leur chair.

Apocalypse 20

Âč Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abĂźme et une grande chaĂźne dans sa main.

ÂČ Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans.

Âł Il le jeta dans l’abĂźme, ferma et scella l’entrĂ©e au-dessus de lui, afin qu’il ne sĂ©duisĂźt plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. AprĂšs cela, il faut qu’il soit dĂ©liĂ© pour un peu de temps.

⁎ Et je vis des trĂŽnes ; et Ă  ceux qui s’y assirent fut donnĂ© le pouvoir de juger. Et je vis les Ăąmes de ceux qui avaient Ă©tĂ© dĂ©capitĂ©s Ă  cause du tĂ©moignage de JĂ©sus et Ă  cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adorĂ© la bĂȘte ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent Ă  la vie, et ils rĂ©gnĂšrent avec Christ pendant mille ans.

⁔ Les autres morts ne revinrent point Ă  la vie jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est la premiĂšre rĂ©surrection.

⁶ Heureux et saints ceux qui ont part Ă  la premiĂšre rĂ©surrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils rĂ©gneront avec lui pendant mille ans.

⁷ Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relùché de sa prison.

⁞ Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre ; leur nombre est comme le sable de la mer.

âč Et ils montĂšrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimĂ©e. Mais un feu descendit du ciel, et les dĂ©vora.

Âč⁰ Et le diable, qui les sĂ©duisait, fut jetĂ© dans l’étang de feu et de soufre, oĂč sont la bĂȘte et le faux prophĂšte. Et ils seront tourmentĂ©s jour et nuit, aux siĂšcles des siĂšcles.

ÂčÂč Puis je vis un grand trĂŽne blanc, et celui qui Ă©tait assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvĂ© de place pour eux.

ÂčÂČ Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trĂŽne. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugĂ©s selon leurs Ɠuvres, d’aprĂšs ce qui Ă©tait Ă©crit dans ces livres.

ÂčÂł La mer rendit les morts qui Ă©taient en elle, la mort et le sĂ©jour des morts rendirent les morts qui Ă©taient en eux ; et chacun fut jugĂ© selon ses Ɠuvres.

Âč⁎ Et la mort et le sĂ©jour des morts furent jetĂ©s dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu.

Âč⁔ Quiconque ne fut pas trouvĂ© Ă©crit dans le livre de vie fut jetĂ© dans l’étang de feu.

Apocalypse 21

Âč Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la premiĂšre terre avaient disparu, et la mer n’était plus.

ÂČ Et je vis descendre du ciel, d’auprĂšs de Dieu, la ville sainte, la nouvelle JĂ©rusalem, prĂ©parĂ©e comme une Ă©pouse qui s’est parĂ©e pour son Ă©poux.

Âł Et j’entendis du trĂŽne une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-mĂȘme sera avec eux.

 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premiùres choses ont disparu.

⁔ Et celui qui était assis sur le trÎne dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Ecris ; car ces paroles sont certaines et véritables.

⁶ Et il me dit : C’est fait ! Je suis l’alpha et l’omĂ©ga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement.

⁷ Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils.

⁞ Mais pour les lĂąches, les incrĂ©dules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolĂątres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.

âč Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers flĂ©aux vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’agneau.

Âč⁰ Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, JĂ©rusalem, qui descendait du ciel d’auprĂšs de Dieu,

ÂčÂč ayant la gloire de Dieu. Son Ă©clat Ă©tait semblable Ă  celui d’une pierre trĂšs prĂ©cieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal.

ÂčÂČ Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms Ă©crits, ceux des douze tribus des fils d’IsraĂ«l :

ÂčÂł l’orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et Ă  l’occident trois portes.

Âč⁎ La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apĂŽtres de l’agneau.

Âč⁔ Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d’or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille.

Âč⁶ La ville avait la forme d’un carrĂ©, et sa longueur Ă©tait Ă©gale Ă  sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en Ă©taient Ă©gales.

Âč⁷ Il mesura la muraille, et trouva cent quarante-quatre coudĂ©es, mesure d’homme, qui Ă©tait celle de l’ange.

Âč⁞ La muraille Ă©tait construite en jaspe, et la ville Ă©tait d’or pur, semblable Ă  du verre pur.

Âčâč Les fondements de la muraille de la ville Ă©taient ornĂ©s de pierres prĂ©cieuses de toute espĂšce : le premier fondement Ă©tait de jaspe, le second de saphir, le troisiĂšme de calcĂ©doine, le quatriĂšme d’émeraude,

ÂČ⁰ le cinquiĂšme de sardonyx, le sixiĂšme de sardoine, le septiĂšme de chrysolithe, le huitiĂšme de bĂ©ryl, le neuviĂšme de topaze, le dixiĂšme de chrysoprase, le onziĂšme d’hyacinthe, le douziĂšme d’amĂ©thyste.

ÂČÂč Les douze portes Ă©taient douze perles ; chaque porte Ă©tait d’une seule perle. La place de la ville Ă©tait d’or pur, comme du verre transparent.

ÂČÂČ Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau.

ÂČÂł La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau.

ÂČ⁎ Les nations marcheront Ă  sa lumiĂšre, et les rois de la terre y apporteront leur gloire.

ÂČ⁔ Ses portes ne se fermeront point le jour, car lĂ  il n’y aura point de nuit.

ÂČ⁶ On y apportera la gloire et l’honneur des nations.

ÂČ⁷ Il n’entrera chez elle rien de souillĂ©, ni personne qui se livre Ă  l’abomination et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont Ă©crits dans le livre de vie de l’agneau.

Apocalypse 22

Âč Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trĂŽne de Dieu et de l’agneau.

ÂČ Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient Ă  la guĂ©rison des nations.

³ Il n’y aura plus d’anathùme. Le trîne de Dieu et de l’agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront

⁎ et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts.

⁔ Il n’y aura plus de nuit ; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumiĂšre, parce que le Seigneur Dieu les Ă©clairera. Et ils rĂ©gneront aux siĂšcles des siĂšcles.

⁶ Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le Seigneur, le Dieu des esprits des prophÚtes, a envoyé son ange pour montrer à ses servite

urs les choses qui doivent arriver bientÎt.⁷ Et voici, je viens bientÎt. -Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre !

⁾ C’est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j’eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer.

âč Mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frĂšres les prophĂštes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu.

Âč⁰ Et il me dit : Ne scelle point les paroles de la prophĂ©tie de ce livre. Car le temps est proche.

ÂčÂč Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillĂ© se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore.

ÂčÂČ Voici, je viens bientĂŽt, et ma rĂ©tribution est avec moi, pour rendre Ă  chacun selon ce qu’est son Ɠuvre.

ÂčÂł Je suis l’alpha et l’omĂ©ga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.

Âč⁎ Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit Ă  l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !

Âč⁔ Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolĂątres, et quiconque aime et pratique le mensonge !

Âč⁶ Moi, JĂ©sus, j’ai envoyĂ© mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises. Je suis le rejeton et la postĂ©ritĂ© de David, l’étoile brillante du matin.

Âč⁷ Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement.

Âč⁞ Je le dĂ©clare Ă  quiconque entend les paroles de la prophĂ©tie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des flĂ©aux dĂ©crits dans ce livre ;

Âčâč et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophĂ©tie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, dĂ©crits dans ce livre.

ÂČ⁰ Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientĂŽt. Amen ! Viens, Seigneur JĂ©sus !

ÂČÂč Que la grĂące du Seigneur JĂ©sus soit avec tous !